Conseil municipal du 6 décembre 2023
Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs mes Cher.e.s collègues,
Chères Montreuilloises et chers Montreuillois,
Tout d’abord le plan vélo pour 2023 -2026 qui vient de vous être présenté nous ravit. Il atteste du fait que la politique menée en matière de démocratisation du vélo porte ses fruits et va nous permettre de poursuivre la dynamique en cours, de développement de la pratique du vélo comme mode de déplacement, comme une alternative à la voiture.
Ce plan constitue une montée en puissance de nos objectifs en termes d’aménagement urbain et d’accessibilité à un public de plus en plus large.
Je souhaite ici vivement remercier les services et l’accompagnement technique, ainsi que mon collègue Olivier Stern pour la méthode partenariale entre la ville et les associations au sein du comité vélo qui a permis la rédaction de ce nouveau qui s’inscrit dans la continuité du 1 er..
De nombreux discussions, arpentages ont eu lieu entre élu·es, entre techniciens, et les représentants des associations au sein du comité vélo. Nos échanges ont toujours été riches et respectueux, pour essayer de coller au plus près des besoins et de la vision de transformation de notre territoire.
Nous avons pu corriger des erreurs du début en tenant compte des différents usages en termes de transport, améliorer la sécurité et le sentiment de sécurité à vélo et contribue ainsi à donner envie de faire du vélo en ville. C’est particulièrement important vrai pour les femmes restent encore trop minoritaires chez les cyclistes. Et ce même au sein de nos comités de pilotage, où je suis régulièrement la seule femme représentée autour de la table…
Nous l’avons remarqué, cela fait plusieurs années que l’utilisation du vélo est en pleine croissance. Les grèves des transports et la situation sanitaire ont beaucoup joué dans son développement. Pourtant, les cyclistes font encore face à un manque d’infrastructures, à une voirie encore trop peu sécurisée et des freins culturels et sociaux subsistent…
- Nous approuvons le fait d’aller chercher des financements
Nécessaires d’un point de vue des aménagements urbains à venir et d’un besoin d’encore plus de sécurité pour les usagers. Il est nécessaire d’aller chercher de l’argent pour sécuriser nos voix cyclables et piétonnes.
Ex : réaménagement croix de chavaux, zone anxiogène et accidentogène
- De l’argent également pour améliorer l’État de la voirie
Comme je le disais, au-delà de la question des infrastructures, il existe et subsistent des freins sociaux mais également culturels. Nous devons donc veiller à créer les conditions pour permettre aux gens de pratiquer. C’est-à-dire permettre le développement d’un sentiment de sécurité qui passera par des aménagements sécurisés et agréables mais également par l’apprentissage, la création d’un habitus dès le plus jeune âge. De l’accompagnement à l’acquisition, à l’entretien, l’activation de ces leviers permettant de désamorcer les freins culturels.
Pour finir, en faisant la part belle au vélo dans notre ville nous répondons à divers objectifs, en termes de santé, d’écologie et de politique publique. Via le développement de pistes cyclables, de chemins verts comme pourrait l’être le grand chemin, nous nous assurons de satisfaire les besoins des usagers et d’avoir une politique incitative.
Il existe une constante qui se vérifie dans toutes les villes du monde : l’infrastructure engendre l’usage. Le travail mené ici répond donc à cet objectif.
Enfin, contrairement à la voiture, le vélo est un moyen de transport qui s’harmonise davantage avec les autres moyens de locomotion. Une fois mises en place, les infrastructures nécessitent moins d’entretiens, sont moins sujettes aux accidents et donc plus économiques. La transition vers des villes plus cyclables doit bien sûr se faire progressivement et nous ne pouvons faire évoluer notre territoire longtemps conçu et pensé pour la voiture en un claquement de doigts. Notre but n’étant pas de supprimer définitivement les automobilistes, mais bien de faire prendre conscience que le vélo est une alternative concrète à la voiture.
Nous veillons donc d’une part à cet objectif et en parallèle au développement des moyens de transports en commun, essentiels pour une partie des montreuillois et des montreuillois ne se trouvant pas à proximité d’une station de métro.