Réélu par défaut le 24 avril, E. Macron est de nouveau Président de la République

La première réaction est d’abord un soulagement. Nous nous réjouissons que Marine Le Pen et son programme à la fois antisocial, antidémocratique et raciste, remettant en cause les principes d’égalité, collaborant avec les régimes les plus autoritaires, ne soit pas le choix des Français et Françaises, choix qui aurait encore plus fracturé le pays. Le pire a donc été évité.

Tribune publiée dans le n°138 du Montreuillois

Par les élu·e·s du groupe EELV / Montreuil écologie

La première réaction est d’abord un soulagement. Nous nous réjouissons que Marine Le Pen et son programme à la fois antisocial, antidémocratique et raciste, remettant en cause les principes d’égalité, collaborant avec les régimes les plus autoritaires, ne soit pas le choix des Français et Françaises, choix qui aurait encore plus fracturé le pays. Le pire a donc été évité. 

À Montreuil, la progression de M.Le Pen a été contenue (16,5 % des voix), il y a eu un vote fort pour faire barrage. Nous nous félicitons que Montreuil ait résisté à cette montée de l’extrême droite et s’ancre clairement à gauche.  

Nous voulons aussi rappeler à E.Macron qu’une grande partie des électeurs, électrices qui se sont mobilisé-e-s ce dimanche, l’ont fait dans le seul but de faire barrage à l’extrême droite. Il lui incombe d’entendre le vote de colère qui s’est exprimé, de la part de ceux et celles qui subissent injustices et inégalités sociales au quotidien.

Force est de constater également que le président Macron n’a fait que reculer sur ses engagements en faveur de l’écologie avec notamment l’abandon de l’interdiction du glyphosate, les dérogations sur les néonicotinoïdes, l’imposture de la Convention citoyenne sur le climat… Par ailleurs, la France demeure le seul pays de l’UE à n’avoir pas respecté ses engagements s’agissant de la part de renouvelables dans son mix énergétique et pour finir rappelons la condamnation de l’État pour inaction climatique.

En attendant et jusqu’au mois de juin, nous devons nous rappeler qu’avec 11 millions de voix (32,5 %), l’ensemble des forces de gauche doit pouvoir s’additionner. Faisons en sorte que la mécanique d’offrir une majorité parlementaire au président ne puisse pas se concrétiser. Ce quinquennat ne peut-être un nouveau quinquennat d’inaction climatique et sociale ! 

Donnons-nous les moyens d’une coalition pour une majorité alternative de gauche. C’est l’espoir que nous devons porter ensemble aux élections législatives.